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C'est pas mon idée !

samedi 20 février 2016

Apprendre à investir avec Stash

Stash
Pour une majorité de jeunes actifs, l'épargne et, encore plus, l'investissement restent des concepts peu familiers et relativement intimidants, dont ils se tiennent à l'écart. Entre outil de trading et « robot-conseiller », l'application de Stash leur est spécifiquement dédiée, avec son approche abordable, didactique, personnalisée et sociale.

La première caractéristique de la jeune pousse est d'abaisser la barrière à l'entrée, toujours angoissante pour le débutant. Ainsi, en vantant dès sa page d'accueil la possibilité de commencer à investir à partir de 5 dollars, elle transforme déjà l'expérience en un acte fortuit qui peut aisément devenir une saine habitude. Cerise sur le gâteau, afin de convaincre ceux qui n'auraient pas immédiatement envie de tenter l'aventure, le service est entièrement gratuit pendant les 3 premiers mois d'utilisation…

Une fois la décision prise, la constitution d'un portefeuille suit un schéma un peu différent de celui auquel nous ont habitués les « robots-conseillers ». Naturellement, les premières étapes de la création de compte intègrent l'incontournable évaluation de l'appétence au risque. Avec Stash, ce sont autant les informations personnelles (âge et situation, notamment) et le comportement financier au quotidien que les réponses à des questions sur l'investissement qui sont exploités pour déterminer le profil.

Encore celui-ci – réparti en seulement 3 catégories : conservateur, modéré ou audacieux – n'est-il qu'un point de départ. En effet, l'utilisateur se voit ensuite proposer une palette d'instruments correspondants. Leur présentation adopte une logique de « conviction » (rappelant un peu celle de Motif Investing), destinée à aider l'investisseur en herbe à choisir ses produits en fonction de ses centres d'intérêt et de ses engagements : « suivre Warren Buffet », les « titans internet », le « vert et propre », l'« égalité au travail »…

Accueil Stash

Une autre originalité notable de la solution de Stash est sa composante « sociale » (interne). L'utilisateur peut, s'il le souhaite, lier son compte à son carnet d'adresses ou à son profil Facebook et, de la sorte, partager (une partie de) son expérience d'investisseur avec ses amis. Ces derniers disposent alors d'une vue sur les instruments qui constituent son portefeuille (sans indication de volume ou autre détail), via un onglet « qui le possède ? » présent sur la fiche de chaque fonds suggéré.

En arrière-plan, ce sont – inévitablement – des fonds indiciels (ETF) qui sont mis à la disposition des clients. De plus, comme un nombre croissant d'acteurs, la startup permet l'achat par fraction (ce qui rend possible le ticket d'entrée à 5 dollars). Sans surprise, la sélection de cette catégorie d'actifs est en grande partie justifiée par les frais réduits encourus. En conséquence, outre son modèle d'une simplicité et d'une transparence déconcertante, le coût du service est très agressif : 1 dollar par mois jusqu'à 5 000 dollars, laissant place à une redevance annuelle de 0,25% du portefeuille au-delà.

Il reste à souligner que Stash déploie son service exclusivement sur mobile et nous observons là l'essence d'une offre parfaitement adaptée à sa cible de « digital natives », dont – même aux États-Unis – près de 3 sur 4 ne se sont jamais hasardés sur les marchés financiers. Or, une fois conquis par l'expérience optimisée que leur propose la jeune pousse, il est difficile d'imaginer ces consommateurs revenir un jour en arrière, vers les (tristes) alternatives disponibles aujourd'hui dans les banques…

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